La Convention de Rio fait généralement référence à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, également connue sous le nom de Convention-cadre de Rio.
Cette convention a été adoptée lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, officiellement intitulé la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement.
C’est un accord international visant à coordonner les efforts mondiaux pour faire face aux changements climatiques causés par les activités humaines.
En effet, la particularité la plus remarquable de cette convention est le fait que les Nations Unies aient reconnu qu’il y avait un problème au niveau environnemental. Elle oblige donc les Etats membres à agir dans l’intérêt de la planète et ce même en cas d’incertitude scientifique (les preuves au moment de la convention était bien moins nombreuses qu’aujourd’hui).
Les grands axes de la convention
Fixer un objectif précis
L’objectif principal de la convention est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation dangereuse du système climatique.
Il est précisé qu' »un tel niveau devrait être atteint dans un délai suffisant pour permettre aux écosystèmes de s’adapter naturellement au changement climatique, pour garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et pour permettre au développement économique de se poursuivre de manière durable ».
Afin de préciser et de concrétiser ces objectifs, la convention se base sur les rapports du GIEC
Promotion de la coopération internationale et assistance au pays en voie de développement
La Convention-cadre de Rio encourage la coopération internationale en matière de recherche scientifique, de technologie et de financement pour lutter contre le changement climatique.
De plus, elle vise à mobiliser les ressources nécessaires pour aider les pays en développement à faire face aux défis liés au climat. En effet, les pays industrialisés s’engagent à soutenir financièrement les pays en développement dans leurs efforts dans la lutte contre le changement climatique.
La convention prend également en compte le fait que les progrès économiques peuvent être déjà difficile à réaliser pour les pays pauvres sans ajouter les complications induites par le changement climatique. C’est pourquoi l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre future des pays en voie de développement est acceptée afin de ne pas les pénaliser outre mesure.
Demander un effort supplémentaire aux pays Développés
À l’inverse, il incombe aux pays du nord de fournir un effort supplémentaire. En effet, les pays industrialisés étant à l’origine des émissions passées, ils doivent faire le maximum pour ramener leurs émissions aux niveaux de 1990 (certains ont d’ailleurs déjà réussi).
Ceux-ci doivent rendre des comptes sur leurs engagements et les mesures effectives qu’ils ont prises pour faire face au changement climatique.
L’adaptation aux impacts du changement climatique
La Convention reconnaît la nécessité de s’adapter aux effets inévitables du changement climatique qui se produisent déjà et qui se produiront à l’avenir.
Les pays doivent développer et mettre en œuvre des stratégies pour faire face aux impacts climatiques, tels que l’élévation du niveau de la mer, les sécheresses accrues et les événements météorologiques extrêmes.
Cette nécessité d’adaptation a pris beaucoup d’ampleur depuis les dernières évaluation du GIEC.