Grâce à la bourse, il nous est donc possible de participer au capital d’une entreprise. Comment ? En nous permettant d’acheter différents types de produits. Les plus courants étant les titres financiers, aussi appelés valeurs mobilières.

Les obligations
Les obligations sont ce qui ressemble le plus aux prêts classiques. On prête une somme de base : le nominal (aussi appelé le principal). On s’accorde ensuite sur une date à laquelle on sera remboursé : la maturité (ou l’échéance). Puis sur une somme qui nous sera versé par mois en échange du prêt : le coupon (ce qui correspond en quelque sorte aux intérêts de l’obligation).
L’intérêt des obligations c’est que l’on connaît à l’avance le montant que l’on va récupérer et surtout à quelle date. Enfin si tout se passe bien, car il est possible que l’émetteur fasse faillite et ne puisse être en mesure de rembourser. Malgré tout, l’achat d’obligation est plus sécurisé que l’achat d’action. Car en cas de faillite, celles-ci sont prioritaires sur les actions.
Les Actions
La deuxième façon de participer au capital est d’acheter des actions (les plus célèbres des titres financiers). En gros, le capital d’une entreprise est divisé en un certain nombre de parts : les actions.
Celles-ci sont ensuite mises en vente sur les marchés. L’intérêt principal de diviser l’entreprise en de nombreuses parts étant de diminuer le risque que prend chaque actionnaire.

Une action étant une part de la propriété de l’entreprise, celle-ci donne à l’acquéreur plusieurs droits vis-à vis de l’entreprise. Premièrement, le fait de pouvoir participer aux assemblées générales. Ce qui permet d’agir sur les futures décisions prises par l’entreprise. Et surtout le droit aux dividendes.
Les dividendes sont la redistribution des bénéfices entre les actionnaires. Leur montant dépend du bon vouloir de l’entreprise et ne sont en aucun cas obligatoires. Certaines entreprises n’en distribuent pas et choisissent de tout réinvestir pour se développer encore plus (c’est notamment le cas des valeurs technologiques). D’autres distribuent presque tout car c’est ce qu’attendent leurs actionnaires. Aucune des façon de faire n’est meilleure que l’autre en soi mais il faut être conscient de la politique de redistribution lorsque l’on achète une action.